Allez les gueux! Allez les gueux! Allez!
Pour le plus grand malheur de mes parents, j’ai longtemps été attirée par un type de garçons très convoitée des minis-Zahia : les pseudo-footballeurs - des freluquets tatoués qui ne passeront malheureusement jamais ni l’étape du brevet ni l’étape de la CFA. Et je crois même en avoir fréquenté suffisamment pour monter à moi seule une équipe entière de déficients mentaux reconnue par la F.F.F (Fédération des Fumiers de France). Car si certains méritent largement le titre de Ballot d’or, d’autres méritent résolument la suspension à perpétuité. Et je recommande vivement à toutes mes co-équipières de ne jamais tenter l’expérience dindons-sur-crampons. Pour cause, un crocodile qui se respecte ne sait s’exprimer qu’avec le vocabulaire d’un enfant de trois ans : « Kaka », « Néné », « Lolo » et « Dodo » sont les seuls mots qu’il emploie. Sponsorisé par la beauf attitude, il passe la grande majorité de ses soirées à domicile, à jongler entre PES, l’intégrale de Patrick Bosso et la version collector des Collègues. Fervent supporter du machisme et défenseur invétéré de la malhonnêteté, il n’éprouve enfin aucun scrupule à tacler déloyalement le cœur de sa supposée-fiancée.
En effet, c’est après quelques expériences malheureuses que j’ai compris que les marseillais n’étaient pas les seuls à vouloir aller « Droit au but ». Si tous n’ont pas forcément le même maillot, tous ont définitivement la même passion : collectionner un maximum de trophées à grosse poitrine. Effectivement, quand il s’agit de remuer le poteau-rentrant situé au niveau de leur entre-jambe, ces champions-de-la-trahison ne s’accordent aucune mi-temps et décrochent facilement la tête du classement. Pour atteindre leurs buts, les aiglons n’ont pas non plus peur d’adopter tout un tas de comportements antisportifs. Alors que les sangliers-maqués touchent ostensiblement tous les ballons féminins des mains (et on ne peut pas vraiment dire qu’il s’agisse ici de la main de Dieu…), les chamois-en-couple-depuis-des-mois préfèrent insolemment sauter sur l’équipe des coureuses en minishorts. Et puisque certaines blondes-canaris ne défendent pas leur cage, quelques infidèles n’hésitent pas à plonger tête la première au fond du filet…
Alors à toutes celles qui attendent désespérément leur Messi, je vous supplie de laisser les minis-Beckham à jamais sur la touche !
P.S : à chaque règle son exception… Gourcuff, si tu me lis, sache que pour toi je suis prête à jeter mon brassard et à jouer les prolongations sous les douches des vestiaires…