A nous les petits anglais!

Publié le par Journal d'une fille avertie

union-jack-mankini.jpgToutes à vos mini-shorts, les anglais débarquent. Il y a quelques semaines, je me rendais compte que mon proprio était finalement un allié. Il faut dire que les rapports avec Picsou avaient toujours été un peu tendus jusqu’à ce qu’il m’annonce début mai que j’allais partager mon appartement avec la réplique de Prince William. Du coup, bien obligée d’exiger un cessez-le-feu et de lever le drapeau blanc si je voulais récolter davantage d’informations sur le camp beau-blond-dédaigneux. J’apprenais alors rapidement que mini-James Blunt était sur le point d’investir la chambre d’à côté pour quatre longs mois. Je décidais donc d’espionner très discrètement la nouvelle recrue. Et c’est après l’avoir aperçu dans le couloir, une moitié-de-serviette autour de la taille pour seule défense, que je me suis dit qu’il serait alors inutile de lutter pendant cent ans : on ne s’acharne pas à combattre un anglais bien charpenté. Il possédait de toute façon une arme contre laquelle je ne pouvais rien faire : un accent capable d’attendrir n’importe quelle frustrée en mal d’amour (« je ne pawle pas twès bien le fwançais mais tou est twès jolie ») ! Mais ce n’était pas la seule corde que l’ennemi avait à son arc. En effet, très vite, la petite française que j’étais craquait pour son côté je-suis-tout-aussi-romantique-que-dépravée (je bois de la bière, je marche de travers mais j’arrive encore à jouer Angie à la guitare et à réciter du Shakespeare). Alors, je décidais de passer à l’attaque. Et, après s’être échangés quelques messages, il me proposait déjà de partir au pays des Beatles pour ne vivre que d’amour, de pudding et de thé.

Toutefois, le problème avec les colocations, c’est les colocatrices. En effet, je n’étais malheureusement pas la seule à avoir repérer Robert Pattinson. Et bien qu’elle ait promis de me laisser le champ libre,  il suffit d’une blague ou deux pour que la pucelle d’Orléans se retrouve mystérieusement dans le lit de l’envahisseur (les miracles de l’humour anglais allié à la malice d’une blonde rangée et pratiquante). Le pire, c’est que je ne l’aurais jamais su si Charles et Camilla n’avaient pas émis des bruits tout à fait dérangeants qui leur valurent de réveiller tout l’appartement. La bonne nouvelle : compte tenu de l’intensité des cris de ma coloc, il semblerait qu’il y ait une qualité à ajouter au cv des british ; la mauvaise : ce n’est donc pas une question de nationalité…qu’ils soient anglais ou français, les hommes ne s’intèressent toujours qu’à la même chose…

Quoi qu’il en soit, voilà encore une paire de « fucking bastards » qui mériteraient de se faire réduire en cendres sur le bucher !

 

Publié dans Chroniques

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